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Le vétérinaire le plus célèbre du petit écran, Michel Klein, apôtre de la protection animale, est mort samedi 19 octobre, à l’âge de 103 ans, à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), a appris l’Agence France-Presse (AFP) auprès de son épouse, Marie-Christine Klein.
Né en 1921 dans le nord-ouest de la Roumanie, et envoyé en France par ses parents pour étudier, pendant les années 1930, cet ancien résistant a été l’un des premiers à ouvrir un cabinet de vétérinaire à Paris, au cours des années 1950.
Il est devenu dès les années 1960 une figure médiatique, grâce à des émissions télévisées de sensibilisation à la cause animale, comme Je cherche un maître, Les Animaux du monde, 30 millions d’amis et, pendant dix ans, Terre, attention danger, une chronique qu’il présentait sur TF1 avec l’animatrice Dorothée.
Proche de Brigitte Bardot, il est l’auteur du livre Les Bêtes qui m’ont fait homme et a été longtemps le vice-président de la Société protectrice des animaux (SPA). Il a cofondé le Conseil national de la protection animale et est à l’origine, avec le soutien de Jacques Chirac, de la création de l’Ecole des chiens guides pour aveugles et malvoyants de Paris.
« Michel restera toujours dans mon cœur. 103 ans, c’est un âge magnifique. Il en était surpris lui-même… Son départ est un immense choc. Il a fait tellement pour les animaux et la protection animale. Il savait tout sur tout. Il avait le cœur sur la main. Nous avons fait pendant des années des émissions magnifiques », a réagi Dorothée auprès de l’AFP.
Le producteur Jean-Luc Azoulay, fondateur et dirigeant d’AB Productions, qui produisait les émissions de Dorothée, a salué sur X « un homme extraordinaire, un grand Monsieur », en exprimant sa « grande tristesse » et en adressant ses pensées à son épouse et à sa famille.
Sur le même réseau social, l’Ordre national des vétérinaires a salué « la mémoire du doyen de la profession », estimant que « Michel Klein a contribué au rayonnement de la profession en France » et que « les nombreux vétérinaires qui lui doivent leur vocation sont aujourd’hui orphelins ».
Le Monde
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